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Des petits pas pour de grands rêves

Des petits pas pour de grands rêves

ecureuilSur les photos, elle est souvent la tête en bas au milieu des arbres. Cécile Lecomte, ancienne championne d’escalade, appelée l' »écureuille » par les militants écolos, vit en Allemagne et grimpe là où il y a des batailles à mener : sur les façades des squats qu’on essaie de vider, en haut des arbres de 60 m qu’on veut couper pour des projets immobilier, et au-dessus des voies de chemin de fer pour empêcher le passage des trains de déchets nucléaires.

Reportage : Inès Léraud
Réalisation : Vincent Abouchar

Theresa, dans un pays qui n’existe plus

Theresa, dans un pays qui n’existe plus

theresaTheresa a grandi à Berlin est. Depuis la chute du mur, elle ne reconnaît plus son pays. Elle a l’impression que le sol s’est dérobé sous ses pieds. Theresa est nostalgique, cette perte d’identité que ressentent les anciens ressortissants de la RDA après la réunification des deux Allemagne en 1990. Promenade avec elle le long d’une frontière invisible.

Reportage : Inès Léraud
Réalisation : Annabelle Brouard

On n’a qu’un frère

On n’a qu’un frère

freresPierre et Alex, tous deux français, habitent en colocation à Berlin. Pierre s’investit intensément dans le mouvement des indignés berlinois, tandis qu’Alex, qui veut avant tout « travailler plus pour gagner plus », a trouvé une place de serveur dans un très chic restaurant. Tout les oppose, sauf la difficulté de mettre en pratique leurs désirs, et le grand écart parfois qu’il y a entre leurs rêves et la réalité.

Reportage : Inès Léraud
Réalisation : Emmanuel Geoffroy

Chanson de fin : « Perfect Wave » de Barlow.

Les gosses du Puig

Les gosses du Puig

Les enfants du Puig INÈS LÉRAUD © RADIO FRANCE
Les enfants du Puig INÈS LÉRAUD © RADIO FRANCE

Au coeur du quartier gitan de Perpignan, sur la place du Puig, telle une nuée d’oiseaux, une bande d’enfants jouent et fument des cigarettes. Ils nous font partager une de leurs après-midi.

Reportage : Inès Léraud
Réalisation : Alexandra Malka
Thème(s) : Information| France| Société| gitans| Perpignan

Marguerite centenaire

Marguerite centenaire

Marguerite• Crédits : Inès Léraud - Radio France
Marguerite• Crédits : Inès Léraud – Radio France

Marguerite a 101 ans. Elle déambule à petits pas dans sa grande maison sur les hauteurs de Nîmes. Entre quotidien et souvenirs centenaires.

Reportage : Inès Léraud
Réalisation : Annabelle Brouard

Chanson de fin :
Titre : « Avalanche » de Leonard Cohen – Album : « Songs Of Love And Hate ».

https://www.franceculture.fr/emission-les-pieds-sur-terre-marguerite-centenaire-2012-02-27

Anne, mère électro-sensible

Anne, mère électro-sensible

electrosensibleSuite à l’installation d’un réseau wifi dans la cité universitaire où elle travaillait comme femme de chambre, Anne est devenue sensible aux champs électro magnétiques artificiels. On la retrouve, avec ses deux filles, dans la grotte où elle vit depuis trois ans à l’abri des ondes.

Reportage : Inès Léraud
Réalisation : Annabelle Brouard

Un grand merci à Anne, Laure, Elisa, Bernadette et Henri

Pour écouter : https://www.franceculture.fr/emission-les-pieds-sur-terre-electrosensible-2012-02-06

Descendre à la mer. L’histoire d’A Leï

Descendre à la mer. L’histoire d’A Leï

Le Lotus Bus• Crédits : Diane Grimonet (2011) - Radio France
Le Lotus Bus• Crédits : Diane Grimonet (2011) – Radio France

Boulevard de la Villette, du côté de Belleville, à Paris : au milieu des passants, des femmes chinoises en petits groupes discutent et sourient furtivement. La quarantaine, l’air endeuillé, elles portent des vêtements noirs tombant jusqu’aux chevilles : on ne se doute pas toujours qu’elles attendent des clients.

Reportage : Inès Leraud
Réalisation : Nicolas Berger

Lotus Bus / Médecins du Monde
62 bis Avenue Parmentier
75011 Paris
Tél : 01.43.14.81.65
Fax : 01.43.14.81.97
[email protected]

Pour écouter :

https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/descendre-la-mer-lhistoire-da-lei

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Les derniers mots

Les derniers mots

« Là bas si j’y suis », France Inter (55′)

Un tableau de René Léraud
Un tableau de René Léraud

« Celui qui cy maintenant dort
Fit plus de pitié que d’envie,
Et souffrit mille fois la mort
Avant que de perdre la vie.
Passant, ne fais ici de bruit
Garde bien que tu ne l’éveille :
Car voici la première nuit
Que le pauvre Scarron sommeille. »
Épitaphe de Scarron

Les derniers jours d’un grand-père, René, enregistrés par sa petite-fille, Inès, avec la grand-mère, Jeanne.

Un reportage d’Inès Léraud

 

 

Pour écouter :

http://la-bas.org/spip.php?page=article&id_article=2673

 
Lien vers la page Facebook de l’émission « Là-bas si j’y suis » qui parle de ce documentaire :
Médiator : Portrait d’Irène Frachon

Médiator : Portrait d’Irène Frachon

Irène Frachon
copyright photo : « L’express »

Irène Frachon est pneumologue, spécialiste de l’hypertension pulmonaire, c’est elle qui a révélé une des plus graves escroqueries sanitaires. C’est elle qui a réussi après des années de combat à faire interdire le Médiator, médicament du laboratoire Servier, d’abord prescrit pour les patients traités pour le diabète, puis comme coupe-faim. Le médiator est le 44ème médicament le plus demandé en officine, entre 1976 et 2009, 144 millions de boites ont été vendues à près de 5 millions de patients. Faire interdire le médiator a été un long chemin semé d’embûches. Le plus dur aura été de savoir ce qu’il y avait dans le médiator. Il aura fallu des mois d’enquête pour que Irène Frachon comprenne de quoi était composé cet adjuvant. Des mois à recouper des listings, à chercher des preuves, des mois pour comprendre le lien entre le Médiator et des valvulopathies aux conséquences parfois mortelles. Des mois la trouille au ventre, à se demander si elle ne se trompait, si elle n’accusait pas à tort le laboratoire Servier, premier groupe pharmaceutique français, présent dans 140 pays et employant plus de 20 000 collaborateurs dans le monde.

Comment accepter qu’un médicament toxique soit laissé sur le marché pour des raisons strictement économiques? Pour des raisons de lobying? Irène Frachon s’est opposée à la culture du secret. Ne pas parler c’était laisser la voie libre à Servier, et laisser chaque jour des centaines de milliers de personnes mettre leur santé en danger en absorbant un médicament toxique. Irène Frachon a donc fait son boulot de médecin, elle a signalé chaque cas de valvulopathie, elle a refusé la compromission, elle a dénoncé les pressions exercées par l’industrie pharmaceutique sur les autorités de santé, elle a dénoncé la collusion entre les instances de surveillance sanitaire et les laboratoires, elle a mis à jour les relations entre Servier et le monde politique et plus particulièrement l’amitié qui lie Mr Jacques Servier au président de la République. Avec le médiator Irène Frachon a démontré la faillite d’un système. Depuis elle dit avoir quitté le monde des bisounours et compris la puissance de désinformation de lobbys et la soumission intellectuelle et psychologique d’une grande partie des médecins à l’industrie pharmaceutique.
Jusqu’à 21H portrait d’une femme courageuse et obstinée. Un reportage d’Inès Léraud.

POUR ECOUTER :

http://www.franceinter.fr/emission-nous-autres-mediator-portrait-d-irene-frachon-rediffusion

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Maroc : la monarchie intouchable ?

Maroc : la monarchie intouchable ?

La société civile marocaine unie derrière l'appel aux réformes © Radio France - 2011 / Magharebia
La société civile marocaine unie derrière l’appel aux réformes
© Radio France – 2011 / Magharebia

Et le Maroc ?

La question se pose très vite quand on passe en revue les « révolutions »  arabes de l’année 2011.

Et le Maroc ? Car si le régime de Ben Ali est tombé en Tunisie, si celui de Moubarak n’a pu résister en Egypte, si le « colonel » Kadhafi a disparu dans les sables du désert libyen, Mohamed VI siège toujours sur le trône du royaume chérifien, et personne n’envisage sérieusement qu’il doive y renoncer prochainement.

Il est vrai que, contrairement à ses voisins de la région, le successeur d’Hassan II a senti très tôt monter ce vent révolutionnaire, et qu’il a tout fait pour l’empêcher de souffler sur son pays.

Tout d’abord en réprimant la contestation organisée autour du mouvement du 20 février, et ensuite en proposant au pays une réforme constitutionnelle qui, en principe, amoindrit les pouvoirs du souverain. En juillet dernier, par plus de 98% des voix exprimées, les marocains ont approuvé ces changements. Chiffre ridicule, scandaleux, a dénoncé l’opposition. Les Etats occidentaux, à commencer par la France,  n’en ont pas moins applaudi dans un bel ensemble, rassurés de voir un régime ami apparemment épargné. Pourtant, la contestation, sociale autant que politique, née des premières manifestations du 20 février, n’a pas faibli. Des élections législatives se dérouleront le 25

novembre.  Une partie de l’opposition a décidé de les boycotter. Et les cortèges continuent de se rassembler à Rabat, Casablanca, Tanger et Marrakech.

C’est avec un jeune franco-marocain qu’Inès Leraud s’est rendue sur place cet été pour y rencontrer des marocains de toutes conditions, encore respectueux de leur roi, mais qui tous dénoncent des conditions de vie difficile, un droit d’expression très muselé, et une classe dirigeante corrompue.

POUR ECOUTER :