Inès Léraud est née à Saumur en 1981. Alors qu'elle est lycéenne, c'est en travaillant comme audio-descriptrice, qu’elle découvre le cinéma et s'intéresse au travail du son.
Elle étudie un an à la Fémis puis entre à l'école Louis Lumière. Elle y écrit son mémoire de fin d'études sur la question du personnage en documentaire, épaulée par Dominique Cabrera.
En 2006, une rencontre avec Jean-Charles Fitoussi, l'amène à l'assister sur son long-métrage "Je ne suis pas morte", elle écrit et réalise parallèlement des documentaires diffusés sur France Culture s’axant principalement sur les enjeux de santé publique auxquels elle est sensible, ainsi que des documentaires audiovisuels, notamment pour la chaîne Histoire.
Elle étudie la philosophie en auditeur libre à l’EHESS.
Inquiets pour l’avenir de leur métier et en colère contre le gel de leur salaire, des éboueurs de la ville de Paris demandent des comptes à leur DRH. Jusqu’où iront-ils ?
1ère diffusion le 10/11/2011
Reportage : Inès Léraud Réalisation : Lionel Quantin (et Alexandra Malka)
Lou et sa voisine Luyana ont 5 et 7 ans. Elles habitent un hameau perdu des Pyrénées, en Ariège. Elles ne vont pas à l’école, et passent leur temps à se promener dans la montagne autour de chez elles, ou à se disputer.
La vie sauvage #1 : Lou
Nous faisons connaissance avec la jeune Lou, qui, allant chercher des œufs au poulailler, nous parle avec appétit des cuisses de ses poules.
La vie sauvage #2 : La fuite
Luyana nous entraîne dans sa fuite solitaire vers les forêts de sa montagne, sur la piste des blaireaux, des renards, … et des lutins.
La vie sauvage #3 : L’école buissonnière
Le sac à dos de Lou ressemble-t-il à un cartable ? Une dispute de haute importance à ce sujet, conduit Lou et Luyana à philosopher sur l’école, qu’elles ne connaissent pas.
La vie sauvage #4 : Le repas sur l’herbe
Promenade champêtre et pique-nique lors desquels se dessine ce qui oppose Lou et Luyana.
La vie sauvage #5 : Les sortilèges de Luyana
Quand la douce Luyana se promenant dans sa montagne, entend au loin des coups de fusils de chasse, elle devient comme une lionne en cage.
La vie sauvage #6 : Le poulailler de Lou
Débat dans le poulailler, entre Lou la-dévoreuse-de-cuisses-de-poulet, et Luyana la végétarienne.
Il existe un endroit en Ariège, à Massat, au Maxil café
Impossibles à mécaniser, les montagnes ariégeoises, après avoir été désertées par les paysans dans les années 60, ont laissé la place à de nombreux migrants en quête d’une autre manière de vivre, loin du consumérisme et du matérialisme, depuis les hippies des années 70 jusqu’aux néo-ruraux d’aujourd’hui.
On croise dans ces montagnes qui semblent parfois coupées du monde moderne, des milliers de familles qui inventent des modes de vie surprenants : habitations-cabane, vie en autoproduction, enfants qui font l’école à la maison.
Les habitants n’ont pas toujours internet, et vivent parfois à plusieurs heures de marches dans la montagne. C’est aussi au Maxil que nous nous installerons, le bar-restaurant devenu le QG de la vallée de Massat, pour les croiser, et pour découvrir avec eux, leur pays si fascinant et si méconnu.
Aujourd’hui nous vous emmenons près du quartier arabo-gitan de Perpignan, dans un endroit idéal pour rêver, chanter ou danser, une boîte à musique grandeur nature, une maison ouverte aux musiques populaires et amateurs… un endroit inclassable où l’on peut apprendre et pratiquer le rap, la rumba, le jazz, ou le rock : la Casa Musicale. Difficile en effet de décrire la Casa Musicale : à cet instant peut-être, des danseurs hip-hop s’exercent, un big band de jazz s’enflamme, quelques musiciens gitans concoctent un disque dans un studio d’enregistrement, un film est projeté dans la salle Jean Vigo… Découvrir la Casa Musicale ne peut se faire non plus sans découvrir le quartier arabo-gitan qu’est Saint-Jacques. Nous partirons en balade dans ses ruelles escarpées, et dans les recoins de la Casa, avec notamment, les rappeurs Nemir, RCAN et Poussière Urbaine, les guitaristes Antoine Tato Garcia, Abraham et Dony, et les adolescent(e)s d’un cours de chant… Pour écouter en ligne ou podcaster : http://www.franceinter.fr/emission-il-existe-un-endroit-a-perpignan-a-la-casa-musicale
Documentaire proposé par Inès Léraud et réalisé par Guillaume Baldy
« Sur les Docks » propose la biographie sonore en deux épisodes d’un personnage marquant du 20ème siècle, mais encore méconnu : Henri Pézerat. Parmi les hommes qui ont essayé de contribuer à améliorer le monde en le rendant plus juste et humain, et qui y sont parvenu, il y a Henri Pézerat. Disparu l’année dernière à l’âge de 80 ans, il a passé 35 ans, oui 35 ans, à travailler sur des questions de santé au travail. Si des milliers d’ouvrières et d’ouvriers de divers industries ont été reconnus en France comme victimes de maladies professionnelles, s’ils ont obtenu la reconnaissance de la faute inexcusable de leurs employeurs qui avaient conscience du danger au moment où ils les exposaient à des cancérogènes, c’est en grande partie grâce à lui.
Sa première lutte, la plus longue et la plus importante est celle contre l’amiante. Elle commence dans le climat politique des années 70 à Jussieu et aboutit à l’interdiction du minéral en 1996 ouvrant au droit à la réparation des victimes.
Au coeur des Pyrénées-Orientales, dans la petite ville de Elne près de Perpignan, il existe un château appelé « Château d’en Bardou » dont on a récemment découvert qu’il avait servi en 1939 et 1944 de maternité pour des républicaines espagnoles internées dans les camps du Roussillon, ainsi que pour des juives ou des tziganes, persécutées pendant la seconde guerre mondiale.C’est ainsi que la jeune Elisabeth Eidenbenz, qui avait pris la direction de la Maternité dans le cadre de l’aide humanitaire suisse, a permis de mettre au monde et de sauver plus de 600 enfants de près de 20 nationalités !Partons aujourd’hui à la découverte de cette histoire, avec les acteurs de son ressurgissement : Nicolas Garcia, maire d’Elne et petit-fils de Républicain Espagnol, Tristan Castanier historien, Célia Garcia, Serge Barba, et Guy Eckstein, enfants nés à la maternité d’Elne, ainsi que Florence Dumahut, médiatrice culturelle de la Mairie d’Elne.Un reportage d’Inès Leraud.
Dans les années 70, leurs parents ont choisi de mener une vie coupée du monde moderne, dans les montagnes ariégeoises. Quels regards portent sur leurs enfances sauvages les jeunes adultes que sont devenus Djalla, Rain et Sun ?
Reportage : Inès Léraud Réalisation : Alexandra Malka
Installés récemment en Ariège dans des montagnes isolées, leurs parents vivent de leurs cultures et n’envoient pas leurs enfants à l’école. Portraits de Lou, Maël, Oella et Asha qui, elle, a décidé reprendre le chemin de l’école. Reportage : Inès Léraud Réalisation : Charles Le Gargasson
A l’embouchure du Tech, non loin d’Argelès, sur la plage « Le bocal du Tech », les hommes draguent et parfois s’abandonnent à leurs désirs dans les recoins formés par les roseaux. Focus sur les codes qui régissent ce lieu de drague gay, en écho au film « L’Inconnu du lac » d’Alain Guiraudie.
Reportage : Inès Léraud Réalisation : Emmanuel Geoffroy (et Benjamin Hû) Chanson de fin : « Nothing to do with you » par The Pigeons detective (Label : Dance to the radio n° 1050802)