Nucléaire français : soyez sans inquiétude

Nucléaire français : soyez sans inquiétude

« Là bas si j’y suis », France Inter (55′)

« Contamination radioactive à Saint-Maur-des-Fossés. » « La ville de Saint-Maur-des-Fossés, dans le Val de Marne, est contaminée par des déchets nucléaires issus de la fabrication des bombes atomiques. Une forte pollution radioactive au tritium touche en effet une zone résidentielle, contaminant l’environnement et les riverains jusqu’à plusieurs centaines de mètres de la source. » Mais n’ayez pas peur. Vraiment, n’ayez pas peur. Il n’y a rigoureusement aucun risque. Un reportage d’Inès Léraud

Programmation musicale
-  R-Wan : Radio active
-  Kraftwerk : Radioactivity live
-  Henri Decker : Ah la danse atomique

POUR ECOUTER :

http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2217

Ouvrier contaminé

Ouvrier contaminé

Dominique, 53 ans, soudeur à la centrale de Paluel (en Normandie), a été irradié en 2007. Il a décidé d’intenter un procès à son employeur, Endel GDF Suez, pour les mauvaises conditions de travail qui les amènent, ses collègues et lui, à parfois bâcler les travaux de maintenance. Récit de son accident, et de la vie empreinte d’inquiétude, à l’intérieur de la centrale.

Reportage : Inès Léraud
Mise en ondes : Julie Beressi

Page de l’émission :

https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/la-centrale

Qu’est-ce que cette foreuse fait dans mon jardin ? 2ème partie

Qu’est-ce que cette foreuse fait dans mon jardin ? 2ème partie

« Là-bas si j’y suis », France Inter, 55′

Vous entendez ce bruit, partout en France ? C’est le bruit de leur inquiétude. Celle qui a surgi, tout à coup. Parce qu’ils l’ont appris dans le journal : des permis d’exploration pour chercher du gaz de schiste ont été accordés. Pour en chercher où ? Juste sous leurs pieds. Des vieux routiers de l’écologie politique, jusqu’aux agriculteurs, en Ardèche, en Aveyron… on se mobilise. Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire de gaz de schiste ?

Suite du reportage d’Inès Léraud Et de l’entretien de Daniel Mermet avec Fabrice Nicolino

Pour écouter : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2116

Programmation musicale Marcel et son orchestre : Co2 Les singes savants : Tutto va bene

A lire : « Qui a tué l’écologie ? » de Fabrice Nicolino (Les liens qui libèrent – 16 mars 2011)

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Qu’est-ce que cette foreuse fait dans mon jardin ? 1ère partie

Qu’est-ce que cette foreuse fait dans mon jardin ? 1ère partie

« Là-bas si j’y suis », France Inter, 55′

Vous entendez ce bruit, partout en France ? C’est le bruit de leur inquiétude. Celle qui a surgi, tout à coup. Parce qu’ils l’ont appris dans le journal : des permis d’exploration pour chercher du gaz de schiste ont été accordés. Pour en chercher où ? Juste sous leurs pieds. Des vieux routiers de l’écologie politique, jusqu’aux agriculteurs, en Ardèche, en Aveyron… on se mobilise. Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire de gaz de schiste ?

Un reportage d’Inès Léraud

Pour écouter : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2115

Programmation musicale Brigitte Fontaine : C’est normal National Fuel Gas : Cookin’ With Gas Bourvil : Abonné au gaz

A lire : « Qui a tué l’écologie ? », de Fabrice Nicolino (Les liens qui libèrent – 16 mars 2011)

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Les risques du métiers, retour chez Adisséo

Les risques du métiers, retour chez Adisséo

« Là bas si j’y suis », France Inter

La lutte des classes, avant, on la vivait, et c’était simple. Patron contre ouvrier, rentier contre prolétaire, c’était comme ça. Mais désormais le riche, s’il a toujours besoin du pauvre, n’a pas forcément besoin du pauvre Français. Il peut donc s’en débarrasser, ou menacer de le faire. Et voilà pourquoi l’on est si peu informés sur les cancers professionnels. Chez Adisseo, il y avait eu 36 malades. Dont 10 morts. Et malgré le silence, les salariés ont fini par obtenir gain de cause, relativement ; l’entreprise a été condamnée en 2007 pour faute inexcusable. Et depuis ?
Un reportage d’Inès Léraud
 
La MDMA : une molécule sans ordonnance

La MDMA : une molécule sans ordonnance

Plus qu’une substance aux propriétés psychotropes particulières, la drogue nomme une forme d’expérience. Et cette expérience varie selon les circonstances : elle peut tout aussi bien être élaborée, apaisante, douloureuse, non problématique, catastrophique, répugnante, mortelle, banale ou lassante.

Le genre d’expérience que cette émission tentera de raconter, est celle qui se dessine à travers des consommations intenses, modérées, ou brèves de MDMA.
La MDMA désigne une molécule chimique de la famille des amphétamines, que l’on trouve sous forme de poudre, ou en concentration variable dans les cachets d’ecstasy. Ses effets psychoactifs combinent un effet stimulant, une sensation de bien-être et de plaisir, et un effet empathogène.

Utilisée dans les années 70 par des psychiatres américains sur des patients pour faciliter la communication et le processus thérapeutique, son action sur la dopamine, vecteur de plaisir, l’a vite vouée à l’interdiction.
Mais détournée puis synthétisée par des laboratoires pirates, la MDMA a accompagné les premiers mouvements techno et house aux Etats-Unis, puis en Angleterre et en France enfin dans les années 90.
Cette drogue n’entraîne pas de dépendance physique connue, et quelques dizaines seulement de cas de décès sont attribuables à la MDMA depuis les années 90. Pourquoi pose-t-elle alors problème ? Que révèle-t-elle de notre société ou de l’humain en général ?
Nous essaierons de répondre à ces questions en écoutant des spécialistes et des usagers, lors d’une rave party ou chez eux, nous faire le récit de leurs consommations, liée à l’histoire d’une musique et d’une forme de fête récentes, et plus intimement à une certaine angoisse ou à leur besoin de fuite.

Avec :
Laurence Lanfumey chercheuse en neurosciences, laboratoire INSERM, la Pitié Salpetrière.
Lionel Pourtau sociologue, enquêteur pour la MILDT (Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie).
Astrid Fontaine ethnologue, auteure de « Raver » et de « Double vie : travail et drogue ».

Les participants de la rave de Saint Simeux.
Eric
DJ, patron de la boutique de disque « My electro kitchen » et usager ;
Gisèle Pape, usagère ;
Virginie, usagère.

Production : Inès Léraud
Réalisation : Vanessa Nadjar

 

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Histoire du premier vaccin fabriqué par génie génétique : le vaccin contre l’hépatite B

Histoire du premier vaccin fabriqué par génie génétique : le vaccin contre l’hépatite B

En 1994-1995, sous l’impulsion de l’Organisation Mondiale de la Santé, une grande campagne de vaccination contre l’hépatite B est lancée en France par le ministre de la santé Philippe Douste-Blazy, qui conduit très rapidement vingt-cinq millions de français à se faire vacciner.

Dans les mois qui suivent cette campagne, plusieurs neurologues de la Pitié-Salpetrière s’interrogent sur le lien possible entre la vaccination contre l’hépatite B et l’apparition de scléroses en plaques. Une première étude scientifique, menée en 1998, notamment par le pharmaco-épidémiologiste Bernard Bégaud, met en évidence l’existence d’un risque « faible (risque de sclérose en plaques multiplié par 1,7) mais non statistiquement significatif ».

Le Ministre de la santé Bernard Kouchner décide alors de suspendre la vaccination systématique dans les collèges, mais maintient celle effectuée dans les cabinets médicaux. Entre 1998 et 2004, la majorité des douze études scientifiques effectuées en France et à l’étranger, n’a pas démontré l’existence réelle d’un lien entre la vaccination contre l’hépatite B et la sclérose en plaques. Aussi, au regard de ses bénéfices (le virus de l’hépatite B serait responsable de mille trois cent décès environ par cirrhose ou par cancer du foie chaque année), le vaccin continue-t-il ainsi d’être inscrit au programme vaccinal. Notamment chez les nourrissons, pour lesquels le corps médical s’accorde à dire que le risque est nul.

Deux récentes études menées l’une chez l’adulte (Hernan and al., 2004) et l’autre chez l’enfant de 0 à 16 ans (équipe de Marc Tardieu, 2008) viendraient contredire ces consensus. Mais toutes les deux souffriraient, selon le comité technique des vaccinations, de défauts méthodologiques qui les invalideraient… En 2009, ce sont plus de mille cinq cent maladies graves post-vaccinales qui ont été signalées aux autorités sanitaires, dont un grand nombre de scléroses en plaques et autres pathologies d’allure auto-immune (lupus, maladie de la thyroïde, anomalies sanguines…).

Du côté de la justice, plusieurs centaines de plaintes sont en cours d’instruction ou de jugement. Cent vingt indemnisations ont déjà été consenties par les juridictions administratives dans le cadre de vaccinations imposées à titre d’obligation professionnelle. Les responsables des deux laboratoires pharmaceutiques SmithKline Beecham et Pasteur Mérieux MSD, fabricants du vaccin, ont été mis en examen le 31 Janvier 2008 par la juge Bertella Geffroy pour « tromperie aggravée » sur un produit ayant eu pour conséquence « de le rendre dangereux pour la santé de l’homme ».

Pendant qu’on s’inquiète toujours des effets du vaccin chez l’adulte, le Ministère de la santé s’inquiète aussi de la couverture vaccinale des enfants français, qui peine aujourd’hui à atteindre les 30%. Un taux parmi les plus bas d’Europe (huit pays n’ont cependant pas inscrit la vaccination contre l’hépatite B dans leur calendrier vaccinal). Et lance une nouvelle campagne le 24 février 2009 avec l’espoir de mettre en place la vaccination systématique, telle qu’elle est prévue dans le calendrier vaccinale, des personnes à risques (notamment toxicomanes, personnes ayant des relations sexuelles avec des partenaires multiples), des nourrissons, et des adolescents n’ayant pas été vaccinés antérieurement. Ici est seulement abordée la campagne vaccinale française des années 94 et 95, qui fut la plus importante du monde. Elle s’appuyait sur des arguments abusifs : ce virus ne tuait pas quinze mille Français par an mais plutôt mille cinq cent, il ne tuait surtout pas « plus en un jour que le sida en un an », enfin il ne s’était a priori jamais transmis par la salive… arguments qui ont entraîné la vaccination d’un grand nombre de personnes qui n’encouraient pas de risques de contamination par le virus de l’hépatite B…

Pourquoi dans les médias, journalistes mais aussi médecins et ministres, ont-ils commis tant d’exagérations ? Pourquoi les organismes de surveillance sanitaire n’ont-ils pas sonné l’alerte ? Quels étaient les réels enjeux de cette vaccination ? Quelles conséquences cela a-t-il pu avoir sur la santé des Français ? Telles sont les questions soulevées, qui rejaillissent encore sur l’actuelle campagne de vaccination même si celle-ci est relancée sur des chiffres rigoureux.

Avec : Pierre Tiollais, membre de l’Institut Pasteur et de l’Académie de médecine, inventeur du vaccin recombinant Genhevac B ;
Ernest Gutmann, conseil en propriété industriel pour l’Institut Pasteur au moment de l’invention du vaccin contre l’hépatite B ;
Christian Vélot, chercheur en biologie moléculaire à l’université d’Orsay ;
Claude Béraud, spécialiste des maladies de l’appareil digestif (notamment du foie), conseiller du président de la Mutualité française de 1995 à 2003 ;
Bernard Bégaud, pharmaco-épidémiologiste, expert en pharmacovigilance sur l’affaire du vaccin contre l’hépatite B ;
Marc Girard, mathématicien, médecin, ancien expert judiciaire sur les affaires du distilbène, de l’hormone de croissance et du vaccin contre l’hépatite B.

Merci tout particulièrement à Michel Georget, Pierre-Louis Renard et Emmanuelle Thomas. Merci aussi au REVAHB (Réseau Vaccin hépatite B) et notamment à Monsieur Le Houezec et Armelle Jeanpaire ; à la juge d’instruction Marie-Odile Bertella Geffroy ; aux avocats Isabelle Montigny et Gisèle Mor ; aux juristes Aurélien Bernier, Philippe Gaudra et Marie-Angèle Hermitte. Producteur coordonnateur : Joseph Confavreux Productrice déléguée : Inès Léraud Réalisation : Rafik Zenine

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Article du « Monde » à propos du reportage :

Hépatite B : article le monde

 

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La spirale des antidépresseurs

La spirale des antidépresseurs

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 ci-dessus : article paru dans Télérama le 19 nov 2008
 

La prévalence de la dépression dans la population générale est très importante : une personne sur six environ ferait une dépression au cours de sa vie. 80% des suicides lui seraient attribués. Cela représente un enjeu sanitaire important pour la médecine, et un enjeu économique considérable pour l’industrie pharmaceutique, notamment depuis l’invention d’un traitement brevetable : l’antidépresseur.

Pourtant, les antidépresseurs actuels ne répondent toujours pas à la demande sanitaire : ils ne fonctionnent sur le patient qu’au bout de trois à quatre semaines ; ne fonctionnent pas du tout chez une personne sur deux environ ; parfois même sont efficaces chez un patient une première fois, mais pas une deuxième… enfin, une méta-analyse effectuée sur plusieurs antidépresseurs, dont le Prozac, publiée il y a peu dans la prestigieuse revue PLOS a montré combien il serait difficile de différencier l’efficacité d’un antidépresseur de celle d’un simple placebo pour les dépressions d’intensité faible et moyenne…

Chaque année ce sont des milliers de molécules que l’industrie pharmaceutique conçoit pour tenter de trouver une meilleure réponse aux symptômes de la dépression. Seules quelques-unes sortiront des laboratoires de chimie, pour arriver jusqu’à l’obtention d’un brevet, à une négociation de prix avec la sécurité sociale et à une mise sur le marché.

Comment expliquer l’approche très moléculaire de la dépression ? Doit-on médicaliser toutes les dépressions ? Comment, surtout, souci économique et souci sanitaire peuvent-ils s’entendre ?

C’est à la porte de deux institutions, l’une publique, l’autre privée : le service de psychiatrie de l’hôpital Sainte Anne, et le laboratoire Lilly France, 10ème au rang mondial des firmes pharmaceutiques, que nous avons décidé de frapper, pour répondre à ces questions, et pour donner un autre éclairage à la relation médecin-patient, par des entretiens enregistrés en parallèle.

Avec :
Sabine A., patiente ;
Céline Goldberger , psychiatre de l’industrie chez Lilly France ;
David Gourion , psychiatre notamment à l’hôpital Sainte Anne, ancien enseignant à Paris Descartes ;
Jean-Pierre Olié , professeur de psychiatrie, chef du service psychiatrie l’hôpital Sainte-Anne ;
Myriam Zylberman , responsable des affaires économiques chez Lilly France.

Merci aux neurobiologistes Marie-Hélène Thiébot , Bénédicte Amilhon , Salah El Mestikawi , Michel Hamon , Laurence Lanfume, la pharmacienne Florence Loiseau , les psychiatres Franck Baylé , Philippe Fossati et Frédéric Rouillon

Pour écouter c’est ici :

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Revue de presse

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Télérama
19 novembre 2008
L’humanité
24 novembre 2008

 

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Le blog de David Gourion

Les mercuriens II : La naissance d’un procès de santé publique

Les mercuriens II : La naissance d’un procès de santé publique

mercure dentaire 01La naissance d’un procès de santé publique, c’est l’histoire de combats sans pareil, de combats d’une vie, de combats qui se rejoignent un jour ou l’autre pour contester une même certitude médicale.

Ici c’est d’amalgame dentaire dont il s’agit : aussi appelés plombages, ces petits morceaux gris que beaucoup d’entre nous portons en bouche ne contiennent en fait pas de plomb mais plusieurs métaux lourds dont l’un des toxiques les plus puissants du monde : le mercure.
Aussi leur usage est-il restreint ou interdit dans plusieurs pays du monde : en Russie, au Japon, en Suède, en Allemagne, et depuis 2008 en Norvège et au Danemark.
Mais en France, le débat public sur l’amalgame dentaire, largement dominé par ses défenseurs, a été réduit au silence par un rapport officiel des autorités sanitaires qui lui prêtent toute innocuité.
C’est ainsi que dans notre pays, les malades qui présentent des symptômes d’intoxication chronique au métaux (fatigue, dépression, timidité, douleurs musculaires, troubles neurologiques), ne sont pas dépistés, ne sont pas reconnus, et sont envoyés vers la psychiatrie. Dans la précédente émission, les membres du Groupe d’Entraide des Intoxiqués au Mercure (GEIM), promettaient de passer par un procès de santé publique pour se faire entendre.
Nous avons recueilli pour cette deuxième émission, le témoignage d’une des premières familles qui a porté plainte en 2005 auprès du tribunal de grande instance de Limoges, ainsi que ceux de spécialistes, dont Mme Bertella Geffroy, juge d’instruction notamment, des affaires de l’amiante et du sang contaminé, et dans les mains de laquelle se trouve le dossier de l’amalgame dentaire.
Ces témoignages décrivent le flou médical et le néant dans lesquels se sont trouvés les malades qui ont décidé de porter plainte. Plainte qui, au-delà du débat pour ou contre les amalgames dentaires, dénonce avant tout l’impossibilité d’avoir accès, aujourd’hui en France, à une discussion pragmatique avec les autorités sanitaires, et à un vrai diagnostic d’une intoxication chronique aux métaux lourds, c’est-à-dire à la vérité quelle qu’elle soit.

Avec Claire Sarthout, plaignante, Marie-Odile Bertella Geffroy, juge d’instruction au pôle de santé publique du Tribunal de Grande Instance de Paris, Marie Grosman, biologiste, Maître Ludot, avocat, Jean-Paul Davidas, chirurgien dentiste, Isabelle Montigny, ancienne avocate et plaignante.
Un grand merci à la famille Sarthout, à Véroz, Stéphanie B., Jean Menezo, André Bolzinger, et toutes les personnes qui ont laissé des messages au 0143299960, sur le répondeur prévu à cet effet.

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Revue de presse

Le monde
8 novembre 2008
Politis
13 novembre 2008
Politis 13 novembre 2008
L’Humanité dimanche
7 novembre 2008
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Ouest France
13 novembre 2008
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